Page:Landry, Manuel d’économique, 1908.djvu/310

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des recherches très vastes à entreprendre, et pendant longtemps encore il faut compter que l’application en sera améliorée et étendue par tant d’expériences qui se poursuivent un peu partout. Et d’autre part il faut tenir compte de ce que dans l’agriculture, en raison de ces caractères spéciaux de la concurrence des agriculteurs dont nous avons parlé, les progrès de la technique tardent toujours, et parfois très longtemps, à être utilisés, principalement dans les exploitations moyennes et petites, où le savoir et l’esprit d’initiative, en même Itemps que les capitaux, sont trop souvent bien limités. Voici quelques chiffres relatifs à l’accroissement de la productivité de l’agriculture. En France, le rendement moyen à l’hectare a passé pour le blé de 12,85 hectolitres dans la période quinquennale 1831-35 à 17,27 hectolitres dans la période 1900-1904 ; pour l’avoine, de 16.10 hectolitre* dans la période 1822-31 à 23,63 hectolitres dans la période 1895-1904 (1). Pour quelques autres pays, on peut dresser le tableau suivant (2) : Production moyenne a l’iieclare, en nutnUoi Dos cinq eéré lien principales Des pommes de terre 1871-75 18«0-l ;i00 1878-80 1896-1900 | 13,17 (1876-80) 8,88 6,90 16.06 16,60 10,24 (1881-85) 15,79 98,6 (1881-85) 60,1 51,7 128,9 77,1 — 117 10,23 11,98 19,97 18,53 13,48 87.5 75,5 166,7 134.2 .— 2. La répartition des cultures. Données statistiques sur la production agricole. 162. De l’emploi des différentes terres. — Comment se détermine l’emploi que l’agriculture fait des différentes terres ? Pourquoi cultive-t-on ici de certaines plantes, et là de certaines autres ? Pourquoi une même plante (1) D’après l’Annuaire statistique, pp. 33"-34 (2) D’après les Aperçus statistiques internationaux de Sundbarg, 10’ année, pp. 214 ét 221.