Page:Landry, Manuel d’économique, 1908.djvu/355

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Il n’est guère possible de réunir des informations précises sur les entre prises diverses qui s’occupent de transporter des voyageurs ou des marchandises en utilisant les routes. Pour ce qui est du trafic qui se fait par celles-ci, nous avons don né une évaluation relative à la France. Indiquons encore qu’on a estimé à 500 ou même à i.000 millions de marks les économies qui résultent annuellement, pour l’Allemagne, de ses routes. L’importance des routes, au reste, parait destinée à s’accroître grâce à l’automobilisme, et à ce procédé récemment découvert qui permet de diriger des trains sans qu’ils soient posés sur des rails.

185. Les chemins de fer. — Nous arrivons ainsi aux chemins de fer[1], et tout d’abord nous rassemblerons en un tableau les plus intéressants des renseignements statistiques qui les concernent[2].

  1. Voir dans le Handwörterbuch, au t. III, l’article Eisenbahnen, et principalement les sections I, IV, V et VI, par Cohn, von der Leyen, Neumann et Wiedenfeld. Les deux ouvrages les plus importants et les plus complets sur les chemins de fer sont ceux de Hadley (Railroad transportation, New-York, Putnam, 1885 ; trad. fr. par Raffalovich et Guérin, à Paris, chez Guillaumin, 1897) et de Picard (Traité des chemins de fer, Paris, 1887).
  2. D’après les Aperçus statistiques internationaux, tableaux 240, 242, 245, 248. L’Insulinde, dans notre tableau, est rattachée à l’Asie. On voudra bien noter d’autre part, que les chiffres de la 4e colonne ne se rapportent pas toujours à la totalité des chemins de fer indiqués aux colonnes 1 et 2.