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Traité populaire d’agriculture


SECTION PREMIÈRE.

Absorption.

C’est par les racines qu’elle s’opère. Les spongioles et généralement tous les tissus végétaux jouissent de la propriété d’attirer l’eau avec force ; cette propriété est connue sous le nom de succion, du moment qu’elle est mise en activité. Toutes les parties vertes des plantes jouissent de la même faculté, mais c’est surtout dans les racines que cette sorte de succion est la plus considérable. Aussi est-ce la terre qui fournit le plus abondamment à la nourriture de la plante. Cette nourriture, nous l’avons dit plus d’une fois, doit être soluble, dissoute dans cette eau que sucent les spongioles de la racine.

L’absorption est d’autant plus abondante que le liquide environnant est en plus grande quantité et qu’il est plus fluide.

SECTION DEUXIÈME.

Circulation.

Une fois introduit dans l’intérieur du végétal, le liquide nourricier, en vertu de la capillarité, monte graduellement de la racine à la tige et, son mouvement ascensionnel continuant, de la tige pénètre dans toutes les parties de la plante.

Ce mouvement porte le nom de circulation et le liquide qui monte ainsi des racines à la tige et aux feuilles a reçu celui de sève.