Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1877, tome 1.djvu/553

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Buckle, Hist. of civilization in England, II, p. 78 et suiv. de l’éd. Brockbaus, où l’on fait ressortir particulièrement l’influence de l’établissement de la « Royal Society », dans l’activité de laquelle l’esprit d’induction de l’époque trouva son foyer. — Hettner[1] appelle la fondation de la « Regalis societas Londini pro scientia naturali promorenda » (15 july 1669) (« Société royale de Londres pour le développement de la science de la nature ») « l’acte le plus glorieux de Charles II », ce qui ne veut pas dire grand’chose en réalité.

36 [page 265]. Hist. of England, I, chap. 3, « Immorality of the polite littérature of England » (« immoralité de la littérature élégante d’Angleterre »). - Voir aussi Hettner[2].

37 [page 265]. Bien que la doctrine économique, qui est classique chez les Anglais, soit née plus tard comme science entièrement formée, on en trouve cependant les germes à l’époque dont nous parlons. Le « matérialisme de l’économie politique » à apparaît déjà complètement développé dans la fable des abeilles de Mandeville (1708) ; voir Hettner[3]. Voir aussi Karl Marx[4] sur Mandeville, précurseur d’Adam Smith, et[5] sur l’influence de Descartes et des philosophes anglais, particulièrement de Locke, sur l’économie nationale. Voir en outre sur Locke plus bas la note 74.

38 [page 266]. Macaulay, Hist. of England, I, 3 : « Growth of the towns » (« Agrandissement des villes. »)

39 [page 268]. Buckle[6] dit de Hobbes : « The most dangerous opponent of the clergy in the seventeenth century was certainly Hobbes, the subtlest dialectician of his time ; a writer, too, of singular clearness, and, among British metaphysicians, inferior only to Berkeley. » [?]… « During his life, and for sereral years alter his death, every man who ventured to think for himself was stigmatized as à Hobbist, or, as it was sometimes called, à Hobbian. » (« Le plus dangereux adversaire du clergé, dans le XVIIe siècle, fut certainement Hobbes, le dialecticien le plus subtil de son temps. Cet écrivain, d’une grande clarté, n’est guère inférieur qu’à Berkeley [?] parmi les métaphysiciens anglais. »… « Durant sa vie et quelques années après sa mort, tout homme qui osait penser par lui-même était stigmatisé comme hobbiste ou, comme on disait parfois, hobbien. ») Ces réflexions ne manquent pas de justesse ;

  1. Literaturgesch. d. 18 Jahrh. 3e ed., I, p. 11.
  2. Ibid., I, p. 107 et suiv.
  3. Ibid., I, p. 206 et suiv.
  4. Das Kapital, l, p. 339, note 57.
  5. Ibid., p. 377, note 111.
  6. Hist. of civil. II, p. 95.