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188, a très-bien montré comment Voltaire devint plus agressif surtout à partir de 1761. Quant à ses variations dans la théorie de l’immortalité et son évolution qui rappelle Kant, voir Hettner, II, p. 201 et suiv. ; sous ce dernier rapport, particulièrement les mots qui y sont cités : « Malheur à ceux qui se combattent en nageant ! aborde qui pourra. Mais celui qui dit : vous nagez inutilement ; il n’y a pas de terre ferme, celui-là me décourage et m’enlève toutes mes forces. »

25 [page 310]. Locke, Essay conc. human underst., I, 3, § 9.

26 [page 310]. Voir Hettner, II, p. 210 et suiv.

27 [page 311]. Essay conc. human underst., IV, c. XIX : « Of Enthusiam ».

28 [page 312]. Voir les Œuvres de John Locke, 10 vol., éd. de Londres, 1801. Vie de l’auteur, I, p. XXIV, notes.

29 [page 313]. Docteur Gideon Spicker, Die Philos. des Grafen von Shaftesbury, Fribourg, 1872, p. 71 et suiv. Afin d’abréger, je renvoie à cette excellente monographie pour toutes les autres réflexions concernant Shafteshury. — Voir aussi Hettner, I, p. 211-214.

30 [page 313]. Voir Karl Marx, das Kapital, Hambourg, 1867, p. 602, note 73. Quand Hettner remarque, I, 213, qu’il ne s’agit pas de savoir si Mandeville, dans son idée de vertu, est d’accord avec le christianisme, mais s’il est d’accord avec lui-même, la réponse à cette question est bien simple. L’apologiste du vice ne peut pas penser à exiger de tous la vertu de renoncement, mais ce qui s’accorde parfaitement avec ses principes, c’est de prêcher aux pauvres le christianisme et la vertu chrétienne. On a l’air de prêcher à tout le monde ; mais celui qui possède les moyens de se livrer à ses penchants vicieux sait bien ce qu’il doit faire et le maintien de la société est assuré.

31 [page 314]. Rosenkranz, Diderot’s Leben und Werke, 2 vol., Leipzig, 1866. Le passage cité se trouve, II, p.410 et 411. — Bien que peu d’accord avec l’auteur sur la place de Diderot dans l’histoire du matérialisme, nous avons cependant utilisé, autant que nous l’avons pu, ce riche recueil concernant le mouvement intellectuel du XVIIIe siècle.

32 [page 317]. Rosenkranz, Diderot, I, p. 39.

33 [page 318]. Voir Schiller, Freigeisterei der Leidenschaft, p. 75. — Conclusion, Œuvres, 4e éd. historique-critique, Stuttgart, 1868, p. 26. — Schiller, dans ces vers, malgré l’observation contenue dans la Thalie (1786, 2e cahier, p. 59), énonce ses propres idées ; il sacrifie l’unité interne de son poëme, et, vers la fin, il oublie ce qui l’avait déterminé à l’écrire, pour le terminer par des pensées générales sur la conception de l’Être divin ; tout cela n’a plus besoin d’être démontré. — Le traducteur du Vrai sens du Système de la nature sous le titre de :