Page:Lange - Histoire du matérialisme, Pommerol, 1879, tome 2.djvu/698

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le « droit d’existence scientifique » à une hypothèse qui n’essaye d’expliquer tous les mouvements que par la loi de la conservation de la force, c’est-à-dire d’une manière purement mécanique. Il serait même opportun de poser enfin cette hypothèse, et celui qui la démontrerait avec le plus de succès, obtiendrait une place d’honneur dans l’histoire de la psychologie. — C’est à tort que le professeur Dilthey, dans sa dissertation Zum Andenken an Friedrich Ueberweg[1], attribue à Ueberweg la proposition suivante : « et c’est à chaque point le même processus réel, qui apparaît double comme processus psychique et comme processus de mouvement. » Ueberweg distingue souvent cette opinion, comme spinoziste, de la sienne propre, suivant laquelle les états internes sont provoqués par un mouvement extérieur et ont de l’influence sur la direction de ce mouvement, mais ne s’identifient pas avec lui.

28 [page 548]. On comprendra sans peine que, sous ce rapport, j’apprécie le caractère d’Ueberweg absolument comme l’a fait Czolbe. Je suis persuadé qu’Ueberweg, s’il eût prévu sa mort (d’après Czolbe, il compta sur une guérison jusqu’au dernier instant), n’eût lui-même pas eu de repos, tant que ses idées principales, parfaitement coordonnées, n’auraient pas été mises en état d’être publiées.

29 [page 548]. Ces lettres me furent remises par Czolbe, avec quelques autres, pour que j’en fisse usage librement ; voilà pourquoi, même après la mort de Czolbe, elles sont restées dans mes papiers.

30 [page 552]. Ueberweg exprima dans une lettre, en date du 12 février 1865, les impressions que lui fit la lecture de mon Arbeiterfrage (sans doute la première édition, encore très-défectueuse).

31 [page 552]. Lettres qu’Ueberweg m’écrivit les 12 novembre 1860 et 28 décembre 1861.

32 [page 553]. Maintenant encore je ne puis renoncer à l’explication psychologique de cette lettre émue, explication que j’ai donnée p. 22 de ma notice sur Friedrich Ueberweg ; toutefois je dois, d’un autre côté, accorder présentement à son jugement rigoureux sur le christianisme une plus grande importance que celle d’une irritation momentanée.

33 [page 557]. Die Lehre von den Menschenpflichten in ihrem Verhältniss zur christlichen Sittenlehre. Aus den hinterlassenen Papieren eines Philosophen herausgegeben von Rudolph Valliss. Winterthur, 1868.

34 [page 559]. Voir : Postface comme préface de la nouvelle édition de son écrit : Der alte und der neue Glaube, von David Friedrich Strauss, Bonn, 1873, p. 22 et suiv. — [L’Ancienne et la Nouvelle Foi, traduite en français par A. Véra ; Paris, Germer-Baillière. [Note du trad.].

  1. Im 28. Band der Preussischen Jahrbücher.