Page:Langevin - La Pensée et l'action, 1950.djvu/69

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trer plus profondément et plus consciemment en elle, et nous permettons difficilement qu'on élève des barrières à notre connaissance, qu'on trace une frontière à l'inconnaissable dans la crainte peut-être de ce qui se trouve au delà. Si nous sommes jusqu'ici restés à la surface des choses, rien ne peut faire prévoir les découvertes futures, les sensations nouvelles que nous devrons classer; les hypothèses qui paraissent les plus hardies n'étant que la prévision de ces sensations nouvelles, nous devons pour en tenir compte être prêts à modifier nos constructions autant qu'il sera nécessaire.