nettement dialectique dont il expose la relativité généralisée et sa conséquence philosophique essentielle: la valeur physique de la géométrie, ce qu'on pourrait encore appeler l'absorption de la géométrie par la physique[1] :
"La relativité généralisée a effectué pour l'espace la même transformation que la relativité restreinte pour le temps. Dans la géométrie naturelle d'Einstein, qui régit effectivement les propriétés spatiales de la matière, les lois géométriques dépendent de toute la matière présente dans l'univers. Le déplacement vers le rouge des raies émises au voisinage d'une grosse masse attirante (le soleil par exemple) traduit expérimentalement la dilatation du temps en présence de la matière. La crise actuelle des quanta est intimement liée, sous un autre aspect, à un découpage trop absolu de ce qui nous entoure. C'est la conception de l'individualité des corpuscules qui est à la base des difficultés que nous rencontrons. Nous
- ↑ La relativité, conclusion générale, Actualités scientifiques et industrielles, n° XLV, Hermann, édit., Paris, 1932.