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de la Dynamique ordinaire, renfermer deux sortes de termes : les uns dépendant des champs extérieurs, traduisant leur action sur l’électron, analogues aux forces extérieures dans la Dynamique ; les autres dépendant du mobile lui-même, traduisant sa résistance à la mise en mouvement, analogues aux forces d’inertie.

Les termes correspondant rieuses, les forces, ont été obtenues par M. Lorentz en suivant une méthode qui était le prolongement naturel des idées de Maxwell sur la possibilité d’une explication mécanique, indéterminée d’ailleurs, des faits de l’Électromagnétisme. L’analogie des équations de l’induction électrodynamique et des équations de Lagrange paraissait justifier une telle explication, et il était naturel de continuer à envisager le système Éther-électrons comme un système mécanique et d’appliquer au mouvement des centres électrisés les équations de Lagrange, déduisant ainsi les forces exercées sur l’électron des énergies électrique et magnétique, envisagées comme correspondant aux énergies potentielle et cinétique du système mécanique substitué à l’éther.

On se trouve ainsi amené à appliquer au milieu Éther, en considérant comme fondamentales les notions de masse et de force qu’elles impliquent, les équations de la Dynamique matérielle déduites de principes fondés sur l’observation de la matière seule, toujours prise en masse et sans action sensible des rayonnements.

2. L’éther en matière. — On étend ainsi, par