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Page:Langevin - La physique depuis vingt ans, 1923.djvu/399

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lèles aux lames. Ces ondes vont se réfléchir alternativement sur les deux lames et constitueront un rayonnement emprisonné à l’intérieur du récipient. Soit l’énergie électromagnétique qu’il représente, par unité de surface des lames, pour l’observateur que nous supposerons immobile par rapport au récipient. Chaque réflexion sur les lames immobiles changeant simplement le sens de propagation d’une onde sans en changer l’énergie, il est évident qu’en moyenne, pour l’observateur la moitié de cette énergie existe dans le récipient sous forme d’ondes se propageant dans un sens et l’autre moitié sous forme d’ondes se propageant en sens opposé.

En vertu de la relation (13), la première moitié représente une quantité de mouvement :

dirigée dans le sens où elle se propage, et la seconde moitié une quantité de mouvement égale et de sens opposé. Pour l’observateur le rayonnement représente donc en moyenne une quantité de mouvement nulle.

La réflexion sur les lames s’accompagne d’ailleurs d’une pression de radiation qui résulte du changement de sens de la quantité de mouvement électromagnétique des ondes au moment où elles se réfléchissent. Cette pression est égale en moyenne à la densité d’énergie du rayonnement Pour