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de ces quantités on obtient la meilleure concordance entre la variation expérimentale et la variation théorique calculée en supposant que toute l’inertie de l’électron est d’origine électromagnétique. Pour éliminer ces constantes, je construis les deux courbes expérimentale et théorique représentant en fonction de en coordonnées logarithmiques et je cherche pour quelle position de ces courbes on obtient par translation la meilleure concordance. Les résultats sont indiqués ici (fig. 1) pour les trois courbes théoriques et les mêmes séries de valeurs expérimentales. On voit que la concordance est à peu près la même dans les trois cas.

Les points expérimentaux correspondent à quatre séries de mesures faites par M. Kaufmann et sont marqués de signes différents qu’on peut distinguer en examinant attentivement les figures.

Les valeurs les plus importantes au point de vue du choix de la formule sont celles qui correspondent aux vitesses très voisines de celles de la lumière, et qui s’élèvent, dans les expériences de M. Kaufmann, aux quatre vingt quinze centièmes de celle-ci. Mais les rayons deviennent alors très peu déviables et les mesures précises extrêmement difficiles.

Il serait extrêmement important de pouvoir atteindre la masse longitudinale par l’emploi d’un champ électrique intense parallèle à la vitesse de l’électron, fournissant à celui-ci une énergie connue