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plus profonde des propriétés de l’éther et des électrons qu’il renferme.

Il ne semble pas, de toute manière, et pour bien des raisons, que ce soit dans le sens d’une représentation matérielle et mécanique de l’éther.

VI — RAYONS CATHODIQUES

1. Le rapport . — Avant d’examiner les conséquences que comporte la conception électronique de la matière, je voudrais examiner quelques points relatifs aux électrons des deux signes.

Ceux que nous connaissons le mieux, à beaucoup près, sont les négatifs, qui se montrent toujours identiques à eux-mêmes par toutes leurs propriétés, quelle que soit la matière qui les ait fournis.

Nous avons déjà vu comment la mesure directe des charges conduit toujours aux mêmes résultats. La masse, limite commune, pour les faibles vitesses, des masses longitudinale et transversale, peut être atteinte par la mesure du rapport de la charge à la masse.

Les résultats obtenus dans le cas des rayons cathodiques présentent des divergences assez notables quand différentes méthodes de mesures sont employées. Les premières valeurs furent obtenues par J. J. Thomson en combinant la déviation magnétique de ces rayons soit avec une mesure de l’énergie qu’ils transportent (par la chaleur dégagée sur