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INTRODUCTION
P. Paris appela le premier l’attention des érudits sur le Coronement Looïs, d’abord, en 1840, en l’analysant dans les Manuscrits françois de la Bibliothèque du roi[1], ensuite en lui consacrant une excellente notice dans l’Histoire littéraire de la France[2]. Peu après, Jonckbloet, dans son ouvrage intitulé Guillaume d’Orange[3], publia le texte du poème[4], puis une étude sur ses sources historiques[5], enfin une traduction en français moderne[6]. Littré, en rendant compte des deux premiers volumes de cet ouvrage dans le Journal des savants (janvier