valirr n’a lait (]iic transcrire et ranger par ordre alphabétique des noms d’auteurs les titres des ouvrages qu’il indique, sans distinguer ceux de ces ouvrages qui sont utiles de ceux qui n’ont aucune valeur (livres anciens et totalement annulés, livres pour l’enseigne— ; ment élémentaire ou de })ure édification, etc.). Le lecteur, mis en ])résence d’une quantité de titres bruts, est exposé à perdre beaucoup de temps en recherches inutiles que le devoir du bibliographe aurait été de lui épargner (cf. § 6). — Il est bien entendu, du reste, que M. Chevalier n’a prétendu faire qu’un Catalogue de titres. Le Répertoire des sources historiques du moyen âge n’est pas un index. Si un personnage est nommé dans le titre d’un livre ou d’un article, ce livre ou cet article, si insignifiant qu’il soit, sera indiqué dans la Bio-hihliographie mais les livres, même importants pour l’histoire d’un personnage, dont les titres ne mentionnent pas expressément ce personnage, sont, en règle générale, omis (cf. § 7).
Les défauts de la Bio-bibliographie ne sont pas moins sensibles dans la Topo-bibliographie ; mais là, ils sont aggravés par cette circonstance que le plan de ce second recueil n’est ni clair, ni rationnel.
Si, dans la Topo-bibliographie, M. Chevalier s’en était tenu à la bibliographie des lieux, comme il s’en est tenu, dans la Bio-bibliographie, à la bibliographie des personnages, il n’y aurait rien à dire. Un pourrait observer seulement que la phi})art des ouvrages publiés sur l’histoire des « localités » ne traitent ])as spécialement de leur histoire au moyen âge, de sorte que l’auteur d’une Topo-bibliographie du moyen âge est exposé à signaler une foule d’écrits oii, du moyen âge, il n’est pas ou presque pas question. C’est là une diflicullé qui n’existait point pour la Bio-bibliographie. Elle est grave, En fait, M. Chevaher, qui l’a vue, n’a pas réussi à en trionq)her*.
ou dépassés, qu’il serait non seulement inutile, mais dangereux de consulter.
1. Dans la Topo-bibliographie de M. Chevalier sont indiqués quantité d’écrits qui ne touchent qu’incidemment à l’histoire du moyen âge, ou qui ne la concernent pas du tout. L’auteur, n’ayant ])as été en mesure d’éviter cet inconvénient, n’est pas loin de s’en féliciter : « Pour certains ])oints, il [ce répertoire] constituera même la bibliograj )hie de tous les temps : tandis que les ouvrages relatifs aux personnages compris entre la naissance du Christianisme et l’an 1500 touchent rarement à l’antiquité et aux temps modernes autrement que par comparaison, les monographies des localités et des institutions sont rarement restreintes à la période du moyen âge… »