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BIBLIOGRAPHIE HISTORIQUE (RÉTROSPECTIVE).

Mais le compilateur ne s’est pas résigné à perdre ou à réserver pour un troisième recueil les données bibliographiques qu’il avait ramassées, au cours de ses dépouillements, sur tous les sujets autres que l’histoire des personnages et l’histoire des localités. Sons prétexte de Topo-bibliographie, il a inséré, dans la même série alphabéti (pi(’(pie les noms de localités, les rubricpies les plus diverses : noms de l’amilles, d’institutions et d’objets, titres d’anciens ouvrages, etc. Voici, par exemple, quelques-unes de ses rubriques (p. 1075 et s.) : Fables, Fabliaux, Face {Sainte), Facéties, Fcereijinga Saga (histoire des lies Feroë), Faesch {famille suisse), Fagrl {fonds à la Bibl. de Trinity Collège, Dublin), Fagifacetus (lihcllus de moribus). Faillite, Fainéants {rois). — Jl y a des articles Christianisme, Église, Histoire, Moyen âge. Religion, etc.*. — Sous chacune des rubriques générales se trouvent les renseignements les plus hétérogènes, classés d’une manière assez grossière. Voici, par exemple, quelques-unes des subdivisions établies ; i l’intc ; rieur de l’article France : Académies, archéologie, archives, armée, bibliographie, biographie, civilisation, conciles, détails { !), documents, droit, économie, église, éloquence, généralités, institutions, littérature, mélanges, monarchie, relations, royauté, sources Les subdivisions ne sont nullement unil’ormes, du reste, dans tous les articles généraux du même genre. — A l’intérieur de chaque subdivision, c’est encore l’ordre alphabétique (des noms d’auteurs) qui est suivi. — La confusion qui résulte de ces dispositions arbitraires est inexprimable.

En résumé, la Topo-bibliographie est une compilation informe, dont toute l’économie laisse à désirer. Il s’y trouve toutefois une telle abondance d’indications qu’aucun m(3diéviste ne saurait se disj)enser de l’avoir constamment sous la main. Mais il faut apprendre à s’en servir. Un instrument si imparfait n’est pas pour les personnes

. « Le sous-titre Topo-bibliogrophie. dit l’auteur dans son Avertissement, n’a été adopté que faute d’un terme plus compréhensif pour désigner (ont ce qui uc’st pas personnage : il oHre la bibliographie de l’universalité des sujets sous lesquels peut être classée alphabétiquement Ihistoire médiévale dans ses moindres détails… Le plan ne s’est formé que progressivement : il n’embrassait au début que le cMé strictement historique ; le caractère encyclopédi({ue a liui [lar simposer, au poinl de vue à la fois objectif et géographique… »