norhali, et nul n’a mieux écrit que lui. Pour la douceur onctueuse, il est le Fénelon de l’Arménie.
Le docteur Ignace, auteur d’un commentaire très-estimé sur Saint Luc l’Évangéliste[1].
Le docteur Sarkis, qui composa quarante-trois homélies[2], dans le goût et le style de Saint Basile, de Saint Grégoire de Nazianze, et surtout de Saint Jean Chrysostome.
Jean-le-Diacre, homme d’une profonde érudition, qui composa une explication de la chronologie, ouvrage presqu’entièrement perdu ; une histoire nationale, perdue, et huit homélies très-belles sur différents sujets[3], et des prières.
Mathieu d’Édesse, auteur d’une histoire de cette ville, depuis 952 jusqu’à 1132, histoire réputée très-exacte, contenant grand nombre de faits relatifs aux nations perse, grecque, latine : continuée jusqu’en 1176 par Grégoire Iéretz, disciple de Mathieu, et, comme lui, écrivain peu élégant. Ces deux historiens sont très-utiles pour l’histoire des croisades.
Samuel Iéretz, qui composa une chronique