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HISTOIRE DE L’ARMÉNIE

Emine et Osgan ont publié des éditions de Jean Catholicos, de Moïse de Gaghangadouk, de Mékhitar d’Aïrivank, de Vartan, de Guiragos, d’Étienne Orbélian et de Sempad ; à Paris, M. Chahnazarian a donné aussi plusieurs historiens inédits de l’Arménie, Léonce, Étienne Assolig, Vahram Rapoun, Thomas de Medzop et d’autres encore ; à Constantinople, des Arméniens patriotes ont publié les œuvres de Thomas Ardzrouni et de Sébéos ; à Etchmiadzin, où existe la plus riche collection de manuscrits arméniens, les moines de ce couvent patriarcal ont peu produit et on est réduit à mentionner seulement les deux ouvrages publiés par Chalikhatounoff et Djalal sur les antiquités nationales de l’Arménie, tant au monastère qu’ailleurs. Les Arméniens des Indes impriment de temps en temps des ouvrages à Calcutta, ceux de la Géorgie en font autant à Tiflis. Depuis plusieurs années l’imprimerie arménienne du couvent de S.t Jacques à Jérusalem ne produit rien de bien saillant.

Une littérature aussi riche que celle de l’Arménie, comprenant à elle seule une liste de plus de quarante historiens, sans compter les ouvrages de théologie, de science et de grammaire, ne pouvait rester inappréciée par les