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2o Éducation et instruction (but, procédés, personnel). — 3o Classes sociales (principe de division, règles des relations).

VI. Institutions publiques (obligatoires). — 1o Institutions politiques : A. Souverain (personnel, procédure). B. Administration, services (guerre, justice, finances, etc.). C. Pouvoirs élus, assemblées, corps électoraux (pouvoirs, procédure). — 2o Institutions ecclésiastiques (mêmes questions). — 3o Institutions internationales : A. Diplomatie. B. Guerre (usages de guerre et arts militaires). C. Droit privé et commerce.

Le groupement des faits d’après leur nature se combine avec le groupement d’après le temps et le lieu où ils se sont produits, de façon à fournir dans chaque branche des sections chronologiques, géographiques ou nationales. L’histoire d’une espèce d’actes (la langue, la peinture, le gouvernement) se subdivise en histoire de périodes, de pays, de nations (l’histoire de la langue grecque dans l’antiquité, l’histoire du gouvernement français au xixe siècle).

Les mêmes principes servent à décider l’ordre où on rangera les faits. La nécessité de présenter les faits l’un après l’autre contraint à adopter une règle méthodique de succession. On peut exposer à la suite ou tous les faits qui ont eu lieu en un même temps, ou tous les faits d’un même pays, ou tous les faits d’une même espèce. Toute matière historique peut être distribuée suivant trois espèces d’ordre différents : l’ordre chronologique (ordre des temps), — l’ordre géographique (ordre des lieux, qui souvent coïncide avec l’ordre des nations), — l’ordre des espèces d’actes appelé d’ordinaire ordre logique. Il est impossible de suivre exclusivement l’un de ces ordres : dans tout exposé chronologique il faut découper des tranches géographiques ou logiques, passer d’un pays à l’autre et d’une espèce de