Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/127

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aide de camp, pour prendre le commandement de la place, au moment où commençait l’envahissement et le pillage. Admis, le 14 février 1790, à siéger à l’Assemblée, il vota, tantôt avec la droite, tantôt avec la gauche. Après la session, il prit du service comme capitaine, pour suivre La Fayette qui était alors le héros de la Révolution. Soupçonné d’espionnage, il sut se tirer d’affaire en donnant sa démission et en refusant de signer l’adresse contre le 20 juin 92. Après le 10 août, il se fit réintégrer dans son grade, en dénonçant La Tour Maubourg. Il devint alors président du club des Marseillais. Nommé commissaire ordonnateur à l’armée des Alpes, il fut dénoncé par Bazire comme « l’un des machinateurs envoyés par les Brissotins » et destitué. Il prit alors le commandement d’un bataillon fédéraliste et, après la défaite de ce parti, se fit le guide des Girondins en fuite, et fut accusé de trahison par Louvet. Au moment de l’organisation insurrectionnelle de la Bretagne, il s’était faufilé auprès de Puisaye et s’était fait confier par lui, les fonctions de secrétaire du Comité général royaliste dont le siège était à Locminé. Dans ce poste, il servît, a-t-on cru, d’agent secret aux républicains ; il est probable qu’il sut, en même temps, y servir le comte de Provence, car à la Restauration, il eut une charge de messager d’État à la Chambre des Pairs.

Son rôle dans les négociations entamées par Bollet, ne fut peut-être pas le moindre des services qui lui valurent cette récompense.

Le Deist de Botidoux et Boursault, qui, à ce moment, ne se montrait pas encore ennemi des négociations, cherchent à se mettre en rapport avec plusieurs