Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/389

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droit de lui jeter, à lui prince de France, l’épithète de lâche.

Le comte d’Artois n’était pas un lâche. Et d’ailleurs, il est si facile à un prince de se couvrir de gloire à l’abri du danger ! Ce n’est pas par lâcheté, c’est par calcul politique qu’il a offert aux soldats de l’armée catholique et royale, le spectacle d’un Bourbon fuyant les périls de la guerre.