Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/393

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au service du roi de France et à vous faire obéir en cette qualité par l’armée de Sa Majesté chrétienne.

» Cette autorisation formelle est suffisante pour le moment.

» Ma lettre du 15 octobre vous autorise largement, ainsi que le conseil militaire de l’armée royale de Bretagne, à breveter provisoirement les officiers, suivant que leur conduite ou le bien du service du roi l’exigera. J’approuve la forme que vous me proposez pour les brevets ; j’y ai seulement changé quelques expressions qui n’étaient pas en règle, et je ratifierai votre travail lorsque je serai moi-même à la tête de cette invincible armée.

» Au surplus, monsieur, en vous renouvelant toutes les marques de ma confiance, renfermées dans ma lettre du 15 octobre, j’y ajoute la ferme assurance que tous les pouvoirs qui ont été donnés au feu marquis de La Rouërie, ou à d’autres personnes, depuis sa mort, sont et demeurent sans effet. Comptez sur ma parfaite estime, monsieur ; perfectionnez votre ouvrage en coopérant avec moi au prompt rétablissement de l’autel et du trône, et ne doutez jamais de tous les sentiments que vous m’avez si justement inspirés.


» (Signé) Charles-Philippe. »

« Au château de Zipendal, près Arnheim, le 6 novembre 1794.

» Comme dans la noble carrière que vous allez parcourir, monsieur, il pourra vous être important,