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et lui ont enjoint qu’il ait à se retirer sur-le-champ d’une compagnie qui n’a d’autre volonté que la subordination envers ses chefs qui n’agissent que pour le maintien et l’exécution des lois décrétées par l’Assemblée nationale et sanctionnées par le Roi[1].

» Les grenadiers ont demandé à l’unanimité, que le présent arrêté fut imprimé et envoyé aux 60 bataillons, aux 5 autres compagnies de grenadiers de l’armée, aux chasseurs et à la cavalerie.

» Suivent 112 signatures de sergents-majors, sergents, caporaux et soldats, dont 18 canonniers ; le tout certifié conforme à l’original déposé à la municipalité le 23 avril 1791, et contresigné : Hoche, sergent. »


(Extrait de l’ouvrage du docteur Robinet : Le Mouvement religieux pendant la Révolution, p. 468.)




N° 4

Correspondance échangée entre Frotté et Hoche,
communiquée par Hoche au Directoire
.

Copie de la lettre remise le 27 fructidor (13 septembre 1796) au général Hoche de la part de M. Frotté.

« Nés Français l’un et l’autre, quoique combattant pour divers partis, chacun d’après nos principes, nous

  1. Il était, il nous semble, difficile de se mettre davantage en contradiction avec la vérité, que les signataires de cet écrit ; car c’était bien, en l’espèce, Dupas qui avait défendu les lois, et La Fayette et le Roi qui les avaient oubliées (note du Dr Robinet).