Page:Lanne - Le Mystère de Quiberon, 1904.djvu/425

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comme notre amour et notre zèle pour votre personne sacrée nous porteront à tout entreprendre. Venez, Sire, venez rendre la paix à vos peuples. Votre clémence assurera l’effet des victoires que votre présence nous procurera, et la France, heureuse après tant de maux, sous le règne du digne héritier d’Henri IV, ne se souviendra de ses malheurs que pour chercher à les lui faire oublier.

» Je suis avec le plus profond respect, etc. »


Lettre du duc d’Harcourt à Puisaye.

« Londres, 10 juillet 1795.

» J’ai reçu la lettre que vous m’avez fait l’honneur de m’écrire le 28 juin.

» Recevez mon compliment, qui ne peut être plus sincère, sur vos premiers succès. Ils sont suffisants pour nous en faire espérer la continuation. Les yeux de toute l’Europe sont ouverts sur cette importante entreprise ; et les rebelles, qui en sentent tout le danger, travailleront à votre gloire en vous donnant plus d’obstacles à vaincre, comme le Ministère en ne vous refusant aucun moyen de les lever.

» Je ne doute pas que l’armée et la province, dès qu’elles auront appris la mort de Louis XVII, n’aient proclamé Louis XVIII. Cette acclamation sera du plus grand effet, non seulement pour le royaume, mais pour la politique de toutes les puissances ; parce que le Roi ayant un parti bien prononcé, aucune n’osera