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Page:Lanne - Une officine royale de falsifications, 1903.djvu/47

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singularité de la forme impersonnelle adoptée, on en vient à relever les nombreuses singularités que présente le récit lui-même, on serait d’abord tenté de croire à une précaution prise en vue de tâter l’opinion, de voir jusqu’à quel point certaines affirmations, certaines réticences, certaines lacunes, même certaines invraisemblances et certaines contradictions, seraient acceptées, ou provoqueraient des remarques et des rectifications.

Mais, si l’on suit l’histoire de cette publication, on en arrive forcément à une conclusion beaucoup plus grave : c’est que Madame Royale a refusé, à cette époque, de la signer, parce qu’elle était faite malgré elle et que le texte en avait été tronqué et altéré.

Dans la préface de son ouvrage intitulé :


Mémoires historiques sur Louis XVII, dédiés et présentés à Madame la duchesse d’Angoulême (Paris, chez H. Nicolle, libraire, rue de Seine, 12), 1818,


Eckart s’occupe de cette publication et écrit ceci :


On reconnaîtra sans doute que nous n’avons rien négligé pour achever de mettre au jour tous les faits intéressants arrivés dans l’intérieur du Temple ; toutefois les détails affligeants et qu’on est cependant si empressé d’apprendre de la captivité de la famille