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Page:Lanne - Une officine royale de falsifications, 1903.djvu/52

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Tourzel, la compagne de son enfance, avec Mme de Mackau, Mme de Soucy, Mlle de Fillé et les autres personnes admises à la visiter ; qu’elle se soit abstenue de mentionner les lettres qui lui apportèrent alors des nouvelles, des encouragements, des espérances, des conseils, et les ingénieuses combinaisons de signaux mises en œuvre pour lui transmettre les témoignages d’intérêt et de dévouement d’amis fidèles ; qu’elle se soit enfin refusé d’indiquer quoi que ce soit des communications officielles et officieuses auxquelles donnèrent nécessairement lieu les négociations relatives à sa délivrance.

Tout cela cependant était d’un intérêt réel, non seulement pour les bons Français avides d’apprendre quelques particularités sur la famille de nos rois, mais pour l’histoire, réduite sur tous ces points à des rapports plus ou moins exacts. On est en droit de s’étonner que l’éditeur des Mémoires particuliers n’ait pas signalé cette lacune ; on est même fondé à supposer que le soin de la combler n’eût point effrayé son zèle, s’il eût pu le faire sans inconvénient. Et l’on conjecturera sûrement que la lacune n’existait pas dans l’original, mais qu’elle est l’œuvre de cet éditeur consciencieux, qui s’est vu