Page:Lao-Tseu - Le livre de la voie et de la vertu - traduction Stanislas Julien, 1842.djvu/327

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(6) Liu-kie-fou : Il ne met pas en lumière ce qu’il sait pour le montrer aux autres hommes.


(7) E a rapporté les mots tseu-ngaï 自愛 (littéralement « se amat ») à l’attachement que le sage a pour son humble demeure ; d’autres interprètes, par exemple A et Tong-sse-tsing, que j’ai suivis, pensent que les mots tseu-ngaï 自愛 signifient tseu-ngaï-se-khi-chin 自愛嗇其身, littéralement « il est avare de son corps » c’est-à-dire « il ménage ses esprits vitaux, et, pour ne point les user, il renonce aux passions. »


(8) Youen-tse : S’il s’estimait lui-même, il mépriserait les créatures.


(9) A : Il renonce à faire briller la beauté de sa vertu et à s’élever pour obtenir, dans le monde, des honneurs ou de la gloire.

E : Il fuit l’exemple des hommes qui se trouvent à l’étroit et se dégoûtent de leur sort, et il adopte l’art de se borner et de se suffire à soi-même.