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ilmh Lao-tseu naquit la troisième année de l’empereur Ting-wangl, de llilli la dynastie des Tcheou. Il était originaire du hameau de K bio — jin, amil qui faisait partie du bourg de Lai’, dépendant du district de K Izouï, dans le royaume de Thsoa. Son nom de famille était Li, son petit nom Eal, son titre honorifique Pé —yang, et son nom posthume Tan. Il occupa la charge de gardien des archives à la cour des Tcheoa.
Confucius se rendit dans le pays de Tcheou pour interroger Laotses sur les rites. A
Lao-tseu lui dit : « Les hommes dont vous parlez- ne sont plus ; leurs corps et leurs os sont consumés depuis bien longtemps. Il ne ~ reste d’eux que leurs maximes.
Lorsque le sage se trouve dans des circonstances favorables, il monte sur un char3 ; quand les temps lui sont contraires, il erre à l’aventure ’*. J’ai entendu dire, qu’un habile marchand cache avec 1 Cette année répond à l’an 6oli avant J. C. (Cf. Mart. Martin. Hist. Simca, pag. 133, et Duhalde, tom. I, pag. 2[i8.) Cette date, que nous insérons ici, est conforme à la tradition historique la mieux établie, mais elle ne se trouve point dans la notice du Sse-ma-thsicn dont nous donnons la traduction. 2 Khou-bien, appelé Khouyang sous les Tsin, était dans le voisinage de la ville actuelle de Lou-i, ville du troisième ordre, dépendant du département de Koucil le-fou, dans la province du H0·nan (latit. 3l ;°, longit. o° 5li/ à l’O. de Péking). Piémusat, Mémoire, pag. li.
Dans le district de Khou-yang, on voit la maison de Lao-tseu et un temple qui lui est consacré. On lui olfre des sacrifices dans le lieu même où il est né. Ssalsi, édit. impériale, liv. LXIII.
’ C’est-à-dire : « il est élevé aux honneurs et devient ministre. » (Voyez ibid.le commentaire du Ssc-Isi, intitulé Sou-in.)
Le Commentaire explique Texpression p’ong-loué (Basile, gi 1 27-7796) par : rouler
