Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/374

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on aura pareillement

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Les astronomes rapportent les mouvements célestes à l’orbite mobile de la Terre ; c’est, en effet, du plan de cette orbite que nous les observons ; il importe donc de connaître les variations des nœuds et des inclinaisons des orbites relativement à l’écliptique. Supposons ainsi que l’on veuille déterminer les variations différentielles des nœuds et des inclinaisons des orbites relativement à l’orbite de l’un des corps par exemple, à l’orbite de Il est clair que

serait la latitude de au-dessus du plan fixe, s’il était en mouvement sur l’orbite de Sa latitude au-dessus du même plan est

or la différence de ces deux latitudes est à très-peu près la latitude de au-dessus de l’orbite de  ; en nommant donc l’inclinaison, et la longitude du nœud de l’orbite de sur l’orbite de on aura, par ce qui précède,

Si l’on prend pour plan fixe celui de l’orbite de à une époque donnée, on aura à cette époque mais les différentielles et ne seront pas nulles ; ainsi l’on aura