Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 1.djvu/373

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Des expressions précédentes de petdeq résulte ce théorème : Que l’on imagine un cercle dont l’inclinaison au plan fixe soit et dont soit la longitude du nœud ascendant ; que sur ce premier cercle on imagine un second cercle qui lui soit incliné de et dont soit la longitude de son intersection avec le premier cercle ; que sur ce second cercle on imagine un troisième cercle qui lui soit incliné de et dont soit la longitude de son intersection avec le second cercle, et ainsi de suite ; la position du dernier cercle sera celle de l’orbite de

En appliquant la même construction aux expressions de et de du no 56, on voit que la tangente de l’inclinaison du dernier cercle sur le plan fixe est égale à l’excentricité de l’orbite de et que la longitude de l’intersection de ce cercle avec le même plan est égale à celle du périhélie de l’orbite de

60. Il est utile, pour les usages astronomiques, d’avoir les variations différentielles des nœuds et des inclinaisons des orbites. Pour cela, reprenons les équations du numéro précédent,

En les différentiant, on aura

Si l’on substitue pour et leurs valeurs données par les équations (C) du numéro précédent, on aura