rations superflues, je donne les formules nécessaires pour tirer immédiatement de la valeur de la distance de la comète à Terre sa distance périhélie et l’instant de son passage par ce point. Enfin, pour faciliter aux astronomes l’usage de cette méthode, j’expose à la fin de ce Mémoire, sous la forme qui m’a paru la plus simple, le procédé qu’il faut suivre pour déterminer exactement les éléments de l’orbite d’une comète, en ayant soin, pour plus de clarté, de l’appliquer à la comète de l’année 1773. M. Méchain ayant bien voulu l’appliquer à la seconde des deux comètes qu’il a découvertes en 1781, je joins ici son calcul, qui me parait très propre à faire sentir l’utilité des formules que je propose, parce que le mouvement apparent de cette comète ayant été presque perpendiculaire à l’écliptique, la détermination de son orbite par les observations qu’il a choisies se refuse à la méthode de Newton et aux autres méthodes déjà connues. Je dois ajouter encore que M. Pingre m’ayant fait l’honneur de me demander un précis de la méthode suivante pour l’insérer dans le grand Ouvrage qu’il prépare sur les comètes, ce savant astronome en a fait l’application à la comète de 1763, et que la première approximation lui a donné, à très peu près, la distance et l’instant du périhélie, tels qu’il les avait précédemment déterminés par la discussion de toutes les observations de cette comète.
Soient, à une époque donnée, l’ascension droite d’une comète et sa déclinaison boréale, les déclinaisons australes devant être supposées négatives ; en désignant par le nombre des jours écoulés depuis cette époque, l’ascension droite et la déclinaison de la comète après cet intervalle seront exprimées par les deux suites