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d’où l’on a conclu

La vraie distance périhélie $=0{,}9609951,$

Le véritable instant du passage par le périhélie, le 29 novembre

à $12^{\mathrm {h} }42^{\mathrm {m} }46^{\mathrm {s} },$ temps moyen à Paris.

Avec ces valeurs, on a trouvé

${\begin{alignedat}{2}\varpi =&10'33''{\frac {1}{2}},\qquad &\varpi ''=&27^{\circ }11'56''{\frac {3}{4}},\\{\text{ϐ}}=&77^{\circ }2'22'',&{\text{ϐ}}''=&346^{\circ }38'53'',\end{alignedat}}$

$\upsilon ''=29^{\circ }19'22'',$

d’où l’on a tiré, par le 8^o,

${\begin{aligned}&\mathrm {Lieu\ du\ noeud\ ascendant} \ldots \ldots \ldots \,77{\overset {^{\circ }}{.}}22{\overset {'}{.}}55''\\&\mathrm {Inclinaison\ de\ l'orbite} \ldots \ldots \ldots \ldots \ 27.12.\ \ 4\\&\mathrm {Lieu\ du\ p{\acute {e}}rih{\acute {e}}lie} \ldots \ldots \ldots \ldots \ldots \quad 16.\ \ 3.\ \ 7\end{aligned}}$

En rassemblant donc tous ces éléments, on a eu, pour les véritables éléments de l’orbite de la seconde comète de 1781 :

${\begin{array}{lll}&\mathrm {Distance\ p{\acute {e}}rih{\acute {e}}lie} \ldots \ldots \ldots \ldots &0{,}9609951\\29\ \mathrm {nov} .&\mathrm {Temps\ moyen\ du\ passage\ au\ p{\acute {e}}rih{\acute {e}}lie} \ldots &12{\overset {^{\mathrm {h} }}{.}}42{\overset {^{\mathrm {m} }}{.}}46^{s}\\&\mathrm {Lieu\ du\ p{\acute {e}}rih{\acute {e}}lie\ sur\ l'orbite} \ldots \ldots \ldots &16^{\circ }\ \ 3'\ \ 7''\\&\mathrm {Position\ du\ noeud\ ascendant} \ldots \ldots \ldots &77.\ 22.55\\&\mathrm {Inclinaison\ de\ l'orbite} \ldots \ldots \ldots \ldots &27.\ 12.\ \ 4\end{array}}$

Le mouvement de la comète est rétrograde.

Remarque. – Lorsqu’une comète commence à paraître, on est curieux de connaître à peu près ses éléments pour savoir si elle ressemble à quelques-unes des comètes déjà observées ; d’ailleurs, la connaissance approchée de sa route apparente peut être utile aux astronomes pour les diriger dans leurs observations. Or il sera facile, par la méthode des n^os 1^o et suivants, de déterminer à peu près sa distance périhélie et l’instant de son passage par ce point, au moyen des premières observations de la comète ; mais il faudra, pour corriger ces éléments, attendre des observations éloignées entre elles. Les n^os 7^o et suivants renferment une méthode facile pour y parvenir et pour en déduire les autres éléments de l’orbite ; mais, si l’on veut