suit que réciproquement le changement de l’eau en glace développe de chaleur.
Les expériences sur la chaleur dégagée dans les combinaisons nous ont donné les résultats suivants :
Quantité de glace fondue par une livre du mélange.
De l’huile de vitriol, dont la pesanteur spécifique est avec l’eau, dans le rapport de à
De la même huile avec l’eau, dans le rapport de à
De l’eau avec la chaux vive du commerce, dans le rapport de à
De l’acide nitreux non fumant, dont la pesanteur spécifique est avec la chaux vive, dans le rapport de à
Ces quantités de glace fondue sont le produit de la seule combinaison des substances. Nous les avons mêlées ensemble à la température de dans des vases réduits à la même température, et la chaleur produite par leur mélange, en se refroidissant jusqu’à zéro dans nos machines, a fondu les quantités précédentes de glace. Nous avons réduit tous nos résultats à ce que donne une livre du mélange de ces substances, afin qu’ils soient plus facilement comparables ; mais, pour donner plus de précision à nos expériences, nous avons employé des masses plus considérables ; nous avons combiné, par exemple, livres d’huile de vitriol à zéro avec livre d’eau à zéro, et la chaleur résultant de cette combinaison a fondu livres onces gros de glace ; d’où nous avons conclu qu’une livre de ce mélange doit fondre onces gros grains de glace.
Enfin nous avons obtenu les résultats suivants sur la combustion des corps et sur la chaleur animale :
Quantité de glace fondue.
Par la détonation d’une once de nitre avec un tiers d’once de charbon
Par la détonation d’une once de nitre avec une once de fleur de soufre
Par la combustion d’une once de phosphore
Par la combustion d’une once d’éther vitriolique
Par la combustion d’une once de charbon
Par la chaleur d’un cochon d’Inde en dix heures