Ces quantités sont le résultat des expériences suivantes.
Nous avons fait détoner dans une de nos machines once gros de nitre avec gros de charbon, et nous avons obtenu livre onces de glace fondue : ce qui donne, pour once de nitre, onces de glace fondue.
La détonation d’une once de nitre avec une once de fleurs de soufre nous a donné livres de glace fondue.
Nous avons pris quatre petits vases de terre, et dans chacun d’eux nous avons mis gros de phosphore ; en plaçant ensuite ces vases dans une de nos machines, nous avons successivement enflammé avec un fer rouge le phosphore qu’ils renfermaient, en laissant un intervalle de vingt-cinq à trente minutes entre chaque inflammation ; le thermomètre extérieur était entre et en sorte que la chaleur de l’air atmosphérique qui a pénétré dans la machine, pour remplacer celui qui a été absorbé par le phosphore dans la combustion, n’a pu causer aucune erreur sensible dans cette expérience : tout le phosphore n’a pas brûlé, il en est resté grains environ ; la machine bien égouttée a fourni livres onces gros de glace fondue, et cette quantité, qui est due à la combustion de gros grains de phosphore, donne livres onces grains pour la quantité de glace que peut fondre une once de phosphore en brûlant.
Le thermomètre extérieur étant à 2^\circ, nous avons mis dans une de nos machines un flacon rempli d’éther, que nous avons ensuite allumé ; pour entretenir la combustion, nous introduisions de l’air frais dans la machine au moyen d’un soufflet ; nous avons brûlé de cette manière gros grains d’éther ; la machine égouttée a fourni livres onces gros grains de glace fondue, ce qui donne livres onces gros grains pour la quantité de glace que peut fondre une once d’éther.
Nous avons pris un petit vase de terre que nous avons fait sécher ; après l’avoir placé sur une balance et l’avoir taré fort exactement, nous y avons mis des charbons ardents, en soufflant dessus pour les entretenir rouges ; nous avons saisi l’instant où leur poids était d’une