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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/276

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On pourra toujours obtenir, par la méthode précédente, l’intégrale de ces équations en intégrales’définies, et sa valeur approchée par des séries qui seront très convergentes lorsque sera un grand nombre.

XVII.

La même méthode peut être encore étendue aux équations linéaires aux différentielles partielles, soit finies, soit infiniment petites. Pour cela, considérons d’abord l’équation linéaire aux différences partielles dont les coefficients sont constants ; en désignant par la variable principale, étant les deux variables dont elle est fonction, on pourra représenter cette équation par celle-ci étant une fonction linéaire de et de ses différences partielles, soit finies, soit infiniment petites. Supposons maintenant

on substituant cette valeur dans l’équation précédente, elle deviendra

étant une fonction de et de sans ni en l’égalant donc à zéro, on aura la valeur de en et cette valeur, substituée dans l’intégrale donnera l’expression générale de étant une fonction arbitraire de et les limites de l’intégrale étant indéterminées. Si l’équation proposée est de l’ordre il faudra, au moyen de l’équation déterminer valeurs de en et la somme des intégrales qui en résulteront sera l’expression complète de

Considérons présentement l’équation aux différences partielles

dans laquelle sont des fonctions quelconques linéaires de et de ses différences partielles finies et infiniment petites. Si l’on y suppose