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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/297

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d’où il suit que les limites de l’intégrale sont et égal à l’une quelconque des racines de l’équation

Le nombre de ces racines étant égal au degré de l’équation différentielle

on aura autant de valeurs particulières de qu’il y a d’unités dans ce degré, et leur somme sera l’expression complète de cette variable.

Cette méthode peut servir encore à déterminer les différences infiniment petites très élevées de la fonction prises relativement à car, si l’on nomme le degré de cette différence, on aura

pourvu que l’on suppose après les différentiations dans le second membre de cette équation. Maintenant, si l’on désigne par le coefficient de dans le développement de le second membre de l’équation précédente sera évidemment égal à on aura donc

étant un très grand nombre, on aura, par le no XIX, le produit en série très convergente ; on a d’ailleurs, par ce qui précède,

en prenant autant de termes semblables qu’il y a d’unités dans le degré de la fonction et en les intégrant depuis