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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/367

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Nous n’aurons égard dans ces recherches qu’aux solides terminés par des surfaces finies, ce qui suppose metn positifs, et, dans ce cas, le solide est un ellipsoïde dont les trois demi-axes sont égaux aux variables lorsqu’on suppose deux d’entre elles égales à zéro ; on aura ainsi et pour ces trois demi-axes respectivement parallèles aux aux et aux et la solidité de l’ellipsoïde sera en désignant par comme nous le ferons toujours dans la suite, le rapport de la demi-circonférence au rayon.

II.

Pour déterminer l’attraction d’un pareil sphéroïde sur un point quelconque, soient

l’attraction du sphéroïde sur ce point, décomposée parallèlement à l’axe des

cette attraction décomposée parallèlement à l’axe des

cette même attraction décomposée parallèlement à l’axe des

Soient encore

les trois coordonnées du point attiré, parallèlement à ces axes ;

celles d’une molécule du sphéroïde ;

un rayon mené de cette molécule au point attiré ;

le complément de l’angle que forme ce rayon avec le plan des et des  ;

l’angle que forme la projection de ce rayon sur ce plan avec l’axe des

On aura

La molécule est égale au parallélépipède rectangle dont les trois dimensions sont et et dont la masse est, par consé-