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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 10.djvu/370

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ces trois dernières intégrales étant prises entre les limites qui correspondent à

/Si l’on nomme la somme de toutes les molécules du sphéroïde divisées par leurs distances à un point extérieur, on aura

et, si l’on substitue, au lieu de et de leurs valeurs, on aura

III.

Les expressions relatives aux points intérieurs étant les plus simples, nous allons commencer par les considérer. Nous observerons d’abord que le demi-axe du sphéroïde n’entre point dans les valeurs de et de les valeurs de en sont par conséquent indépendantes ; d’où il suit que l’on peut augmenter à volonté les couches du sphéroïde supérieures au point attiré, sans changer l’attraction du sphéroïde sur ce point, pourvu que les valeurs de et soient constantes. De là résulte ce théorème :

Un point placé dans l’intérieur d’une couche elliptique, dont les surfaces intérieure et extérieure sont semblables et semblablement situées, est également attiré de toutes parts.

Reprenons maintenant la valeur de si l’on y substitue, au lieu de et de leurs valeurs, elle devient

Les intégrales relatives à et étant prises depuis et égaux à zéro jusqu’à et égaux à il est clair que l’on a généralement

étant une fonction rationnelle de et de parce que, à égale