abstraction des constantes arbitraires,
(2)
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pourvu que, dans le développement du second membre de cette équation, on applique à la caractéristique les exposants des puissances de à et que l’on change les différences négatives en intégrales ; et, comme, dans ce développement, l’intégrale se rencontre, et que cette intégrale peut être censée renfermer constantes arbitraires, l’équation (2) est encore vraie en ayant égard aux constantes arbitraires.
On peut observer ici que cette équation se déduit de l’équation (1), en y faisant négatif et en y changeant les différences négatives en intégrales, c’est-à-dire en écrivant au lieu de et au lieu de
Les équations (1) et (2) auraient également lieu si au lieu de varier de l’unité dans variait d’une quantité quelconque mais alors la variation de dans au lieu d’être serait En effet, il est clair que, si dans on fait variera de lorsque variera de l’unité ; se changera ainsi dans la variation de étant et se changera dans la variation de étant Cela posé, si l’on suppose dans ces équations que la variation de est infiniment petite et égale à dans cette différence se changera dans la différentielle infiniment petite si, de plus, on fait infini et étant une quantité finie, la variation de dans sera On aura donc
or on a
ce qui donne