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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

Si l’on multiplie pareillement la première des équations (A) par la seconde par la troisième par et que l’on ajoute leur somme à l’équation on aura

ou, ce qui revient au même,

L’intégrale de cette équation donnera la valeur de dans la supposition du mouvement elliptique, en y faisant Supposons que l’action de augmente cette valeur de la quantité on changera dans l’équation précédente dans étant ici le rayon vecteur dans l’hypothèse du mouvement elliptique ; en développant ensuite les différents termes de cette équation par rapport aux puissances de les termes indépendants de se détruiront d’eux-mêmes par la nature du mouvement elliptique ; et, si l’on néglige, comme nous le ferons toujours dans la suite, les carrés et les produits des masses perturbatrices, on aura, pour déterminer l’équation différentielle

les valeurs de étant relatives au mouvement elliptique des planètes et

Maintenant, les équations (A) de l’article I donnent, en y supposant et nuls,

si l’on multiplie la première de ces deux équations par et qu’on