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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

et étant les expressions de et de relatives au mouvement elliptique. Ainsi, pour avoir égard, dans l’expression du rayon vecteur, à la partie des perturbations qui est divisée par il suffit d’augmenter de la quantité la longitude moyenne de l’expression du rayon vecteur dans l’hypothèse elliptique. Voyons maintenant comment on doit avoir égard à cette partie des perturbations, dans l’expression de la longitude

La formule (9) de l’article VII donnera, en n’ayant égard qu’aux termes divisés par et en y substituant, au lieu de sa valeur précédente,

or on a, par la nature du mouvement elliptique,

on aura donc

d’où il suit que, en n’ayant égard qu’aux termes divisés par la longitude de la planète devient

et étant les valeurs de et de relatives au mouvement elliptique. On doit donc suivre, pour avoir égard à cette partie des perturbations dans l’expression de la longitude, la même règle que nous venons de donner pour y avoir égard dans l’expression du rayon vecteur, c’est-à-dire qu’il faut augmenter dans l’expression elliptique de la longitude de la quantité

La partie constante de l’expression de développée en série de cosinus de l’angle et de ses multiples se réduisant,