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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.
D’ailleurs, en 1750, la longitude de Saturne était, par ces Tables, plus petite de que on aura donc la longitude moyenne en ajoutant à la longitude déterminée par ces Tables la quantité
On aura pareillement la valeur de en ajoutant à la longitude de Jupiter, déterminée par les mêmes Tables, la quantité
On retranchera de le terme
soit la différence.
On calculera l’angle d’après la formule
Cela posé, la longitude vraie de Saturne, comptée sur son orbite et rapportée à l’équinoxe fixe de 1750, sera donnée par la formule
et étant les corrections que doivent subir la longitude moyenne de Saturne au commencement de 1730, son moyen mouvement annuel, son excentricité et la position de son aphélie.
La réduction à l’écliptique sera, à fort peu près,
étant ici la valeur précédente de lorsqu’on néglige les correc-