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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 11.djvu/218

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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.

ce qui donne pour la grande inégalité de Saturne et, par conséquent,

On avait à la même époque

d’où l’on tire

On trouve ensuite pour la somme de tous les autres termes de partant

La longitude du nœud de Saturne par rapport au plan de l’écliptique de 1750 était alors et l’inclinaison de l’orbite était ainsi la réduction à ce plan était La longitude héliocentrique de Saturne, rapportée au même plan et à l’équinoxe fixe de 1750, était donc égale à

Le rayon vecteur de Saturne était égal à la longitude de la Terre au même instant, et rapportée à l’équinoxe fixe de 1750, était et son rayon vecteur était d’où il est facile de conclure que la longitude géocentrique de Saturne était égale à La longitude observée était ainsi l’excès de nos formules sur l’observation est

La précision avec laquelle l’observation chaldéenne est représentée par la théorie donne lieu à plusieurs conséquences intéressantes.

La première est qu’il faut bannir les équations séculaires de la théorie des planètes. La comparaison de vingt-quatre observations modernes combinées deux à deux, et respectivement éloignées de deux, de quatre et de six révolutions de Saturne, nous a donné, dans l’article XLIV, le moyen mouvement sidéral de Saturne égal à dans l’intervalle de trois cent soixante-cinq jours ; l’observation chaldéenne donne ce mouvement égal à Ces deux résultats ne diffèrent pas de de seconde. En fixant donc, par un milieu, ce mouvement à on ne doit pas craindre une