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THÉORIE DE JUPITER ET DE SATURNE.
en substituant au lieu de et de leurs valeurs, cette variation deviendra
ou
ce qui est l’inégalité que nous venons de déterminer.
Si l’on réunit cette inégalité à celle-ci
que nous avons trouvée dans l’article XXXIV, on aura, pour la partie de qui dépend de l’angle
LI.
Considérons enfin l’inégalité qui dépend de l’angle
Nous avons vu, dans l’article XXXII, que les quantités indépendantes des excentricités des orbites donnent, dans l’expression de une inégalité de cette nature, qui, réduite en secondes, est égale à
Pour en retrouver une semblable, il faut recourir aux quantités du second ordre. Ces quantités sont très petites par elles-mêmes ; mais, comme le rayon vecteur de Saturne renferme une inégalité considérable du premier ordre qui dépend de l’angle cette inégalité peut, en se combinant avec l’équation du centre de cette planète, donner un terme sensible dépendant de l’angle c’est d’après cette considération que nous allons le déterminer.
Reprenons pour cela l’équation (10) de l’article VII, en y changeant