La détermination de ϐ dépend, comme on voit, d’une analyse très délicate, et l’on peut craindre que les quantités négligées n’aient une influence sensible sur cette valeur. Ce qui doit nous rassurer à cet égard, c’est que la même analyse conduit à une valeur fort approchée du mouvement de l’apogée. En prenant pour unité le moyen mouvement de la Lune, celui de son apogée est, à très, peu près,
\frac{1}{2}\alpha,
et l’on a
\frac{1}{2}\alpha=0{,}0086113.
Les observations donnent pour le mouvement de l’apogée, ce qui ne diffère pas de du résultat précédent ; on peut donc croire que la valeur trouvée pour ϐ à ce même degré de précision.
IX.
Considérons présentement le mouvement des nœuds. Pour cela, reprenons l’équation différentielle de l’article I. Le mouvement de la Lune étant rapporté à un plan fixe peu incliné à l’écliptique vraie, si l’on néglige les carrés et les produits de et de cette équation devient
La valeur de est, par la théorie des planètes, de la forme
et variant avec une extrême lenteur. Soit donc
on aura, en négligeant les quantités multipliées par et