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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/350

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Considérons le cas de on aura pour l’intégrale de l’équation

et étant deux constantes arbitraires, et l’intégrale étant prise depuis nul jusqu’à infini. En effet, si, conformément à la méthode exposée aux pages 49 et suivantes des Mémoires de l’Académie des Sciences pour l’année 1782 [1], on fait

en substituant cette valeur dans l’équation différentielle et faisant disparaître le coefficient de cette équation au moyen des intégrations par parties, on aura

Suivant la méthode citée, on détermine en égalant à zéro la partie sous le signe et l’on a

équation qui, intégrée, donne

On détermine ensuite les limites de l’intégrale en égalant à zéro la partie hors du signe intégral. Cette partie devient

et elle est nulle avec et lorsque est infini. Ainsi l’intégrale

doit être prise dans ces limites. Si, au lieu de l’intégrale

  1. Œuvres de Laplace, t. X, p. 254 et suiv.