Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/431

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devient ainsi

étant le rapport de la demi-circonférence au rayon : les différentielles et les intégrales étant relatives à la variable celles-ci étant prises depuis nul jusqu’à sa valeur à la surface du sphéroïde, valeur que je prendrai pour l’unité.

Concevons maintenant la mer en équilibre sur ce sphéroïde doué d’un mouvement de rotation. Soit le rapport de la force centrifuge à la pesanteur à l’équateur, et désignons par la somme de toutes les molécules de la mer, divisées par leurs distances respectives au point attiré. Si l’on suppose ce point à la surface de la mer, on aura, par le no 23 du troisième Livre de la Mécanique céleste, pour l’équation de l’équilibre,

Pour déterminer je supposerai que le rayon mené de l’origine des rayons terrestres à la surface de la mer soit étant la valeur de à la surface du sphéroïde : sera, à très peu près, la profondeur de la mer. Je supposerai ensuite

étant une fonction rationnelle et entière de assujettie à la même équation aux différences partielles que On peut considérer la mer comme égalant un sphéroïde dont le rayon est moins un second sphéroïde dont le rayon est plus la partie de ce second sphéroïde qui se relève au-dessus du premier et où, par conséquent, est négatif. La somme des molécules du premier sphéroïde divisées par leurs distances au point attiré est, par ce qui précède, en prenant pour