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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/495

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les ondulations, comme celles de la mer à Brest, sont considérables. L’intervalle moyen des marées est exactement la durée moyenne du jour lunaire, en sorte que, dans nos ports, il y a autant de marées que de passages de la Lune au méridien. On peut donc considérer le flux et le reflux de la mer comme un phénomène lunaire, modifié par l’action solaire, qui rend les intervalles des flux consécutifs alternativement plus grands et plus petits que la durée d’un demi-jour lunaire, et les hauteurs des marées alternativement plus petites et plus grandes que les hauteurs dues à l’action seule de la Lune.

Des hauteurs des marées.

1. J’ai considéré les syzygies équinoxiales suivantes :

J’ai pris dans les syzygies l’excès de la haute mer du soir sur la basse mer du matin, relatif au jour qui précède la syzygie, au jour même de la syzygie et aux quatre jours qui la suivent. J’ai fait pour chaque année une somme des excès relatifs à chacun de ces jours, on doublant les résultats correspondants à la syzygie la plus voisine de d’équinoxe, et qui est la moyenne des trois syzygies considérées dans chaque équinoxe. J’ai obtenu ainsi les résultats suivants exprimés en mètres.