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Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 12.djvu/529

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En ajoutant donc les équations et on aura

ce qui donne

et, par conséquent,

On voit, par les équations et qu’une valeur positive de peu différente de est à la fois indiquée par les observations des marées syzygies et des marées quadratures.

On aura, d’une manière approchée, la probabilité de l’existence d’une valeur positive de , en observant que, si elle n’existait pas, l’erreur de la différence des valeurs de relatives aux syzygies des équinoxes et des solstices, serait ou au-dessus, et, par le no 3, sa probabilité est L’erreur de la différence des valeurs de relatives aux quadratures des solstices et des équinoxes serait ou au-dessus, et, par le no 5, sa probabilité est La probabilité de l’existence simultanée de ces erreurs est le produit des deux probabilités précédentes : elle est donc en sorte que la probabilité d’une valeur positive de est

Les observations anciennes des marées syzygies m’ont donné, pour (Mécanique céleste. Livre IV, no 26). Les observations anciennes des marées quadratures m’ont donné, pour ce qui diffère très peu de la valeur précédente de qui me semble préférable, à cause du plus grand nombre d’observations que nous venons d’employer. L’existence d’une valeur de positive étant donc à la fois prouvée par les observations anciennes et modernes, il me semble impossible de la révoquer en doute.