Page:Laplace - Œuvres complètes, Gauthier-Villars, 1878, tome 13.djvu/190

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centésimale environ pour Mars et Uranus et de de seconde pour la Terre. L’inégalité qui en résulte dans le mouvement de la Lune est d’une seconde centésimale. Dans les mouvements des satellites de lupiler, elle est beaucoup plus sensible : son coefficient est, en secondes centésimales, pour le quatrième satellite ; pour le troisième ; pour le second et, pour le premier, une seconde. Les moyens mouvements de ces astres, déterminés par M. Delambre, doivent être moditiés en vertu de ces inégalités. Mais elles n’altèrent point le rapport que j’ai trouvé entre les moyens mouvements des trois premiers satellites, suivant lequel la longitude moyenne du premier, plus deux fois celle du troisième, égale trois fois la longitude moyenne du second, parce que le même rapport a lieu généralement entre les coefficients de leurs inégalités à longues périodes. Je désignerai, comme dans le Livre VI de la Mécanique céleste, par les moyens mouvements pendant une année julienne, les longitudes moyennes à l’époque de 1750, les longitudes moyennes des périhélies à la même époque, les demi-grands axes des orbites, les rapports des excentricités aux demi-grands axes, enfin, les rayons vecteurs de Mercure, Vénus, la Terre, Mars, Jupiter, Saturne et Uranus. En nommant la quantité

exprimant un nombre d’années juliennes depuis 1750, on a par le no 23 du Livre X de la Mécanique céleste, dans le mouvement de Jupiter, l’inégalité

Cette inégalité peut être considérée comme une véritable équation du centre ; or l’équation du centre de Jupiter, donne, par les no 50 et 55 du second Livre de la Mécanique céleste, dans l’expression des perturbations du rayon vecteur divisé par le terme