J’ai publié, dans les Mémoires de l’Institut [2] et dans le septième Livre de la Mécanique céleste [3], l’analyse par laquelle j’ai reconnu dans le mouvement lunaire deux inégalités, l’une en longitude, et l’autre en latitude, qui dépendent de l’aplatissement de la Terre. Les coefficients de ces inégalités ont été comparés aux observations, d’abord par M. Bouvard, ensuite par MM. Bürg et Burckhardt, qui les ont déduits du nombre immense d’observations qu’ils ont employées pour la formation de leurs Tables lunaires. Toutes ces comparaisons donnent à la Terre un aplatissement à très peu près égal à et, ce qui est remarquable, l’aplatissement conclu de l’inégalité en longitude s’accorde avec celui que donne l’inégalité en latitude. Cet accord prouve l’exactitude de cet aplatissement, le même, à fort peu près, que celui qui résulte, soit des mesures des degrés des méridiens, soit des expériences du pendule.
Quelques géomètres se sont, depuis, occupés de l’analyse des inégalités précédentes. Leurs résultats s’accordent avec les miens, rela-